Pour
remplir
les
intentions
de
M.
Gay-Lussac
autant
que
possible,
M.
E.
Renard
s'est
rendu
avec
son
fils
Henri,
le
vendredi
30
décembre
1825,
chez
M.
Claporide
distillateur
très
intelligent
chez
lequel
on
a
pris
les
14
preuves
du
Borie
jaugées
avec
trois
aréomètres
du
dit
Borie,
celui
de
la
préfecture,
celui
dont
je
sort
M.
Claporide
et
un
autre
neuf,
et
avec
l'alcoomètre
centésimal.
On
a
mis
chaque
preuve
dans
un
flocon
de
demi-litre
bien
sec
qu'on
a
bien
exactement
bouché
et
on
a
écrit
sur
le
flocon
avec
une
plume
à
diamant
le
nom
de
la
preuve.
On
a
évité
autant
que
possible
toutes
les
causes
d'erreur,
mais
on
ne
peut
se
dissimuler
l'imperfection
des
instruments
puisqu'ils
ont
été
rarement
d'accord
;
il
est
probable
que
ces
imperfections
proviennent
des
artistes
qui
les
fabriquent.
Notons.
A
la
première
colonne
qui
est
celle
de
l'étalon
de
la
préfecture
la
preuve
du
22°
est
en
blanc
parce
qu'elle
n'existait
pas
quand
on
fit
l'instrument.
Les
4/7
et
5/9
auraient
dû
être
placés
avant
le
6/11
sur
le
tableau.
On
a
fait
une
addition
au
tableau
pour
y
porter
les
degrés
de
surface
ou
de
faiblesse
des
preuves,
mais
ces
degrés
sont
peu
de
chose.
La
température
atmosphérique
était
à
peu
près
à
+
6°
centigrade,
dans
le
local
où
l'on
a
opéré.
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